The First Black Prairie Novel: Chief Buffalo Child Long Lance’s Autobiography and the Repression of Prairie Blackness
Journal of Canadian Studies/Revue d’études canadiennes
Volume 45, Number 2 (Spring 2011)
pages 31-57
E-ISSN: 1911-0251; Print ISSN: 0021-9495
DOI: 10.1353/jcs.2011.0022
Karina Vernon, Assistant Professor of English
University of Toronto
This essay situates Chief Buffalo Child’s Long Lance: The Autobiography of a Blackfoot Indian Chief (1928) within the cultural context of its production, the anti-Black racial climate of the Canadian Prairies in the early part of the twentieth century, in order to analyze the textual repression of its author’s Blackness. Although the Autobiography has been discredited as a fraud because, as Donald B. Smith discovered, Long Lance was not in fact Blackfoot as the Autobiography claims, but “mixed blood” from North Carolina, this essay reclaims it as the first novel penned on the Prairies by a Black author, for it tells a true—more metaphorical and allegorical than factual—story about the desire on the part of displaced “new” world Blacks for Indigenous status and belonging. This essay examines the implications of claiming the Autobiography as the first Black prairie novel and explores how reading it as fiction rather than autobiography extends our understandings of “passing,” racial identification and transformation.
Cet article situe l’autobiographie Long Lance: The Autobiography of a Blackfoot Indian Chief (1928) du Chef Buffalo Child dans le contexte culturel de sa production—le climat racial anti-Noirs des Prairies canadiennes au début du XXe siècle—afin d’analyser la répression textuelle de son auteur noir. Donald B. Smith a par la suite considéré cette autobiographie comme une imposture, ayant découvert que Long Lance ne faisait pas partie de la confédération des Pieds-Noirs, mais était plutôt un « sang-mêlé » de la Caroline du Nord. Cependant, l’auteur du présent article considère cette autobiographie comme le premier roman écrit dans les Prairies par un Noir puisqu’il raconte une histoire vraie—quoique plus métaphorique et allégorique que factuelle—du désir des Noirs déplacés du « Nouveau » Monde d’acquérir le statut d’indigène et d’appartenir à leur monde. L’article examine les conséquences de la classification de cette pseudo-autobiographie comme le premier roman des Prairies écrit par un Noir et explore les manières dont sa lecture en tant qu’œuvre de fiction plutôt qu’autobiographie nous aide à mieux comprendre le concept de « passage », d’identification et de transformation raciales.
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